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Installer une piscine intérieure chez soi, c’est s’offrir un confort discret et permanent. Mais ce plaisir a ses exigences qui sont de contrôler l’humidité pour éviter les dégradations. Car une hygrométrie mal maîtrisée, c’est un parquet qui gondole, une peinture qui cloque, des moisissures sur les joints ou même une corrosion lente des équipements techniques. Le bon déshumidificateur ne se choisit pas à la légère. Il se pense en fonction de votre espace, de votre rythme de vie, et des performances attendues.
Évaluez les besoins spécifiques de votre espace piscine
Chaque maison a ses propres contraintes. Une piscine dans un sous-sol semi-enterré avec peu d’ouvertures ne gère pas l’humidité comme un bassin installé dans une véranda baignée de lumière. L’humidité relative, la ventilation naturelle, le volume d’eau, l’inertie thermique du sol, la hauteur sous plafond… tous ces paramètres influencent la puissance nécessaire du déshumidificateur.
Prenons l’exemple d’une famille qui utilise sa piscine intérieure tous les jours après le travail. Le taux d’évaporation reste élevé, surtout si l’eau dépasse 28 °C. Dans ce cas, un appareil dimensionné pour une évaporation de 6 à 8 litres par heure peut s’avérer nécessaire. À l’inverse, un couple dont la piscine est utilisée le week-end seulement, avec une température d’eau plus modérée, pourra se tourner vers un déshumidificateur mural, plus discret et moins énergivore.
Pour ajuster correctement la puissance du déshumidificateur à la réalité du bassin, pensez à vous renseigner sur les marges de tolérance admises par les fabricants.
Comparez les technologies et options disponibles
En maison individuelle, trois configurations sont les plus fréquentes. D’abord, les modèles muraux ou sur pied, simples à installer, parfaits pour des volumes modestes et des usages occasionnels. Ils conviennent bien aux piscines intérieures de 20 à 30 m², avec une ventilation ponctuelle.
Ensuite viennent les déshumidificateurs encastrés, placés derrière une cloison ou dans un local technique. Ils permettent un fonctionnement plus silencieux et une régulation plus fine. Un propriétaire ayant rénové un ancien corps de ferme avec piscine intérieure chauffée en a récemment fait l’expérience. Le choix d’un modèle gainable à débit variable a permis une ambiance stable, sans bruit ni courant d’air.
Enfin, certains optent pour des systèmes combinés avec récupération de chaleur. Ce type d’installation reste rare chez les particuliers, mais peut séduire un foyer soucieux de limiter sa consommation énergétique annuelle, surtout si la piscine est en fonctionnement 10 à 12 mois dans l’année.
Fonctions automatiques, capteurs d’humidité, programmation hebdomadaire ou pilotage via smartphone sont aujourd’hui courants, même sur les déshumidificateurs accessibles. Un gain réel en confort et en sérénité.
Choisissez un déshumidificateur résistant et adapté à votre budget
Les prix varient de 1 200 à 8 000 euros selon le type d’appareil, sa puissance, sa finition et sa discrétion. Au moment du choix, pensez au coût global :
- consommation électrique,
- fréquence d’entretien,
- disponibilité des pièces,
- assistance technique en cas de panne.
Si vous optez pour un déshumidificateur équipé d’un filtre lavable et d’un moteur basse consommation, vous obtiendrez une meilleure maîtrise de l’humidité et une baisse de 18 % sur votre facture d’électricité liée à votre piscine intérieure.
Privilégiez les équipements pensés pour durer, avec des matériaux résistants à la corrosion, un habillage robuste et un service après-vente réactif. À long terme, ce sont ces détails techniques qui font la différence entre un confort constant et des réparations imprévues.